la métamorphose

Comment je suis devenue une créature de la nuit

**Devant vous se tiens un homme aux muscles massifs, entouré d’une toge couleur de sang, il vous toise du regard d’un air de défi.
Vous ne l’avais jamais vu traîné par ici.
La corne de ses pieds nus laisse présager qu’il a beaucoup marcher.
Un nomade sans aucun doute, il semble vouloir prendre la parole, ecoutons le.**

« Bonjour noble étranger,
Je me présente a_lex, des D£V!L'$.
Laissez moi mieux vous regarder.
Sortez de l’ombre s’il vous plait »

**Vous obéissez.
Sortant de la lumière, vous appréhendez ce qui va se passer désormais.**

« Bien…Voilà qui est fait.
Comme vous pouvez le deviner, je suis un vagabond.
Sans attache, sans lieu de vie, j’ère de village en village à la recherche de quelques menus méfaits à accomplir.
Je suis un vagabond je vis de mes talent l’art de tuer les gens rapidement et discrètement
Mais, n’ayez pas peur, j’ai mon sens de l’honneur.
D’ailleurs je vais vous compter une histoire.
Asseyez vous. Je vous en pris. »

**Scrutant du regard l’environnement hostile qui vous entoure, sans siège ou quelconque endroit ou se reposer,
vous décidez de vous asseoir à même le sol.
Aussitôt, votre interlocuteur vous imite.
Et s’apprête a commencer son histoire.**

« L’hiver dernier était fort rude. La neige tombant dru, recouvrait mes pas au fur et a mesure de mon avancé.
L’obscurité m’enveloppait.
J’errai donc jusqu'à mon but.
Dans une ruelle sombre, un homme en effet m’attendait.
Son teint blafard contrastant avec la noirceur de ses habits, il me regardait d’un air supérieur , un rictus étirait ses lèvres.
Je me rendit à ses cotés sachant que c’était moi qu’il attendait.
L’air qui nous séparait était glacial, un frisson doucereux parcourait mon échine et faisait trembler une partie de mon corps.
J’attendait patiemment avec un minimum d’appréhension et d’excitation que l’homme daigne prendre la parole et me fasse connaître le but de ma prochaine mission.
Ce qui ne fut pas long.
Ainsi donc devais-je ôter la vie d’un homme , un homme dont la vie était jugée sans lieu d’être par celui qui m’embauchait.
Accomplir ne pas réfléchir était des lors a devise, j’étais donc paré à faire ce que l’étranger désirait. »

**L’étranger s’arrête un instant, il semble réfléchir.
D’un regard, vous le priez de continuer.**

« Je trouva l’homme le lendemain.
Il était seul perché sur un arbre, un corbeau voletant paisiblement autour de lui.
L’astre plein, a cette heure tardive, éclairait d’une lumière placide la végétation environnante.
Nul son ne se faisait entendre, tout était fort paisible.
Sans bruit je m’avançais donc face à mon destin une dague serti à la main.
Pas à pas, je continuais ainsi furtivement mon avancé.
L’être innocent qui était à ma merci était bientôt à ma porté.
Plus que quelques pas.
Un voire deux tout au plus.
Crack…
Un craquement retentit, brisant avec force le silence qui régnait des lors de la foret.
Il était trop tard.
Comment aurait je pu imaginer qu’un misérable branchage aurait causait ma perte ce soir la ?
Mais ce fut le cas.
La suite des évènements reste vague dans mon esprit.
Le corbeau fendant sur moi .Le regard de braise de l'homme me transperçant de part en part.
Une bête surgissant des fourrés et se jetant sur moi, me mordant dans un cri de rage lancinant.
Et la lune dominant la scène de sa majesté.
Et mon réveil, atroce, entouré par des choses dont je n’aurait jamais pu connaître l’existence jusque la.
J’était devenu un lycan. »

**L’étranger cherche désormais un objet dans sa poche.
Avec appréhension et intérêt, vous le regardez agir.
Rassuré, vous entendez un bruissement de papier.**

« Tenez, ceci résume la suite des évènements qui ont fait de moi ce que je suis. »

**Dans vos mains se trouve désormais un bout de parchemin.
Le temps n’a pas eu encore de prise sur lui.
Vous entamez votre lecture.**

« Moi, BELIAL, Prince des ENFERS, réclame l’hospitalité des D£V!L'$ pour accueillir ce lycan vagabon en perdition.
Je souhaite que par l’érrance ce lycan comprenne et se repentisse de l’at… »

**Le reste de la page est malheureusement illisible.
Vous regardez d’un air interrogatif votre interlocuteur.
Les yeux fermés, il semble désormais se reposé.**

« VOUS SAVEZ TOUT DESORMAIS. »